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Prévention des Déchets et Assimilés (PLPDMA)

Déchets

Toutes les actions du Programme local de réduction des déchets et assimilés

#ACTU - Caux-Austreberthe, journal d'information Mai-Septembre 2021

Objectif : réduction du gaspillage alimentaire dans les écoles primaires

Pour réduire les déchets à la source, la Communauté de communes Caux-Austreberthe réalise les premiers diagnostics au sein des cantines.

Grâce aux pesées et aux enquêtes réalisées auprès des demi-pensionnaires et du personnel de service et de cuisine, Corentin et Camille, 2 jeunes en service civique ont quantifié le gaspillage des denrées non consommées dans 7 écoles publiques (Pavilly, Limésy, Goupillières et Villers-Ecalles). Le diagnostic se poursuit dans les autres écoles primaires du territoire.

En septembre, on lutte contre le gaspillage alimentaire ? 


Cette première phase de diagnostic est essentielle à l’élaboration d’actions concrètes pour diminuer ce gaspillage. Le coordinateur et chef de cuisine, les élus, le corps enseignant très sensibles à la question, préparent les mesures correctives qui seront ensuite déployées sur tout le territoire. 
Entre la qualité des apports nutritifs, les proportions servies et la sensibilisation sous forme ludique, les pistes ne manquent pas. 


 

 

Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas !
Aidez nous a préserver notre environnement et notre sante

Votre avis nous intéresse !

IIIII CONSULATION PUBLIQUE IIIII

Chaque citoyen du territoire est invité à consulter ce programme et à donner son avis dans le cadre de cette consultation publique électronique

CONSULTER LE RAPPORT 


En charge de la collecte des ordures ménagères du territoire, la Communauté de Communes Caux-Austreberthe. Ce sont en effet plus de 6 000 tonnes de ces déchets qui sont ramassés et incinérés chaque année par les agents déployés 5 jours sur 7.

Par ailleurs, la Communauté de commune s'attache à réaliser ses actions en tenant compte de la loi relative à la transition énergétique pour une croissance verte (LTECV) du 17 août 2015 relative à la prévention des déchets.

La lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des matières organiques permettent de faire face aux enjeux environnementaux et énergétiques actuels.

 

Dans le cadre de la politique de réduction des déchets souhaitée par le conseil communautaire, il a été décidé d’élaborer un PLPDMA conformément à l’article L.541-15-1 du Code de l’Environnement. Les modalités de ce plan ont été approuvées le 17 décembre 2020.

Ce dernier est validé pour une durée de 6 années (2021-2026).

 

Le plan d’actions se décline en 8 axes composés de 24 actions et est caractérisé par des aspects de prévention, de sensibilisation et de réduction. 

 

La Communauté de communes s’est fixé des objectifs ambitieux pour son service public de prévention et de gestion des déchets. Sylvain BULARD, vice-président en charge des déchets nous raconte les ambitions :

« Outre l’amélioration des performances de collecte et du geste de tri, nous développons des actions de prévention pour réduire les tonnages ».

Pourquoi ?

« La gestion des déchets doit constamment s’adapter face à l’augmentation de la population, aux modifications des modes de consommation et aux obligations réglementaires. Nous élaborons un plan au sigle compliqué mais aux conséquences fructueuses ! Le PLPDMA, Plan Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés».

Ce dernier a été validé lors du conseil communautaire du 17 décembre 2020 après avis favorable de la Commission Consultative d’Evaluation et de Suivi réunie en amont. Le PLPDMA, décliné pour 6 ans, comporte 8 axes thématiques (sensibilisation et exemplarité des acteurs en matière de prévention des déchets, éviter la production de déchets verts, lutter contre le gaspillage alimentaire, augmenter la durée de vie des produits, favoriser la consommation éco-responsable, réduire les déchets du BTP et mettre en place des instruments économiques). 24 actions ciblées visent à renforcer les opérations en place et à favoriser la consommation éco-responsable. Un défi «famille zéro déchet» sera déployé pour identifier des modèles d’exemplarité. Mais encore, plusieurs actions pour éviter la production de déchets verts et encourager la gestion de proximité des biodéchets (axe 3). Des mesures incitatives notamment dans le compostage ou la tonte robotisée chercheront à réduire la production mais surtout à sensibiliser les habitants pour entrer dans un mouvement collectif de responsabilité vis à vis de ses déchets. Outre les particuliers, le plan prévoit l’accompagnement du BTP ou des agriculteurs dans l’élimination de leurs déchets polluants.

C’est qui « nous » ?

Tout le monde s’y met ! Nous, c’est le rassemblement au sein d’une commission de membres variés afin d’intégrer au mieux le point de vue des différents acteurs concernés par cette démarche : élus, agents techniques de la Communauté de communes, le syndicat de traitement des déchets, associations, bailleurs, la Région, le Département, les différentes chambres etc.


à savoir !

Le programme national de prévention des déchets sur la période 2014-2020, intégré dans une politique plus vaste de prévention et de protection de l’environnement, prévoit notamment la réduction de 10% des déchets ménagers et assimilés par habitant sur 10 ans


Réduire le poids  des déchets ménagers collectés 

 

 


EN CHIFFRES

En 2019, sur notre territoire

  • 6 076 tonnes

d’ordures ménagères ont été collectées

en porte-à-porte et incinérées.

Dont

  • 1 823 tonnes

de biodéchets qui auraient pu être

valorisées en compostage

  • 200 000 €

c’est l’économie potentielle

en coûts de traitement.

en 2021

  • 300 foyers

vont bénéficier du financement de

composteurs dès le mois de février 2021

 


 

Avec les Caux'cottes 

Dans le cadre d’une politique globale de gestion des déchets, la collectivité a souhaité valoriser le recyclage et développer les opérations de réduction des déchets. L’opération « Caux’Cottes » est une opération ludique et éco-responsable qui vise à sensibiliser les habitants ; avec un objectif complémentaire de sauvegarde d’une espèce locale. 

Les poules sont un pas vers la réduction des déchets.

Elles peuvent consommer jusqu'à 150 kilos de déchets organiques par an. Disposer de quelques poules dans son jardin comporte de nombreux avantages, comptant sur une production d’œufs régulière.
Pour réduire ensemble nos déchets, pour sensibiliser les usagers à une consommation responsable, la CCCA offre deux poules par foyer ainsi qu’un poulailler.

Une opération sur candidature a permis de sélectionner des familles engagées dans la démarche de réduction des déchets. Avec l’adoption de deux poules les familles tenteront de mesurer leurs impacts sur les quantités d’ordures ménagères. 

 

En chiffres

En 2019, 100 familles ont bénéficié de ces poules et d’un poulailler offerts par la Communauté de communes Caux-Austreberthe : 56 poules de Pavilly,  4 poules de Gournay et 140 poules traditionnelles rousses ou noires.

Lors de la remise, les familles ont reçu également un guide des adoptants qui présente toutes les informations essentielles pour s’occuper des poules.

53 familles testeuses se sont portées volontaires pour répertorier les fréquences de sorties du conteneur d’ordures ménagères, sa contenance et son poids.

Sur la base de volontariat, les foyers testeurs ont mesuré leurs déchets ménagers pour parvenir à une évaluation des résultats par la collectivité. Ils s’engagent à fournir les informations sur les quantités de déchets valorisés. Les familles suivies dans le cadre de l'opération Caux'Cottes 2019 ont fait état de 41% de déchets en moins présentés à la collecte.

En 2020, 113 familles ont adopté 226 poules. 

Forte de son succès, l'opération est reconduite en 2021...Rendez-vous en mai...

 


D'où viennent les Caux'cottes ?

La poule de Pavilly, espèce rustique parfaitement adaptée à notre territoire et qui valorise notre patrimoine. Elles ont été fournies par des éleveurs locaux faisant partie du Collectif pour la Sauvegarde des Races Avicoles Normandes (CSRAN). 
Les deux autres espèces (poules rousses et noires) sont des poules plus traditionnelles et résistantes issues d’un élevage local. Lors de la remise des poules, celles-ci avaient environ 4 mois, elles étaient vaccinées et prêtes à pondre.

Les poules de Pavilly : préservation et mise en valeur du patrimoine local

La race de poule de Pavilly est reconnue pour ses qualités depuis 110 ans. Et déjà en 1909 son origine se perdait dans les siècles précédents.
Parfois aussi appelée Becquigny, la poule cauchoise était réputée bonne pondeuse et bonne productrice de chair. Elle tenait le haut du panier sur les marchés.
Volaille fermière, elle a été délaissée lors du passage à la production avicole industrielle. Elle constitue aujourd’hui un patrimoine culturel, historique et génétique qu’il est important de sauvegarder et, peut-être l’avenir pour de nouvelles formes d’élevage.
En accueillant de nouveau des poules de Pavilly dans les jardins cauchois, les futurs propriétaires participent à sa préservation.


 

Avec les composteurs individuels 

Face aux enjeux environnementaux et énergétiques actuels, la lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des matières organiques est essentielle.

Une dotation de composteurs individuels pour réduire les biodéchets (déchets alimentaires et déchets verts). 300 foyers en habitat individuel du territoire ont été dotés d’un composteur individuel, d'un bio-seau et d'un guide compostage.

Les biodéchets comptent pour 30% de notre bac d'ordures ménagères. En les valorisant en compost, on réduit considérablement le poids de notre poubelle. 30% de déchets en moins sur les 6000 tonnes collectées chaque année sur le territoire, c'est 30% de moins d'incinération, de carburant utilisé pour la collecte et de gaz à effet de serre...

Le code de l’environnement considère que tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine, issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou de magasin de vente au détail est un biodéchet.

Selon l’ADEME, les biodéchets représentent 30 à 60% des ordures ménagères résiduelles, c’est à dire la part des déchets qui reste après les collectes sélectives.

Que dit la loi ?

Le“Grenelle II”et la loi relative à la Transition énergétique pour la croissance
verte du 15 août 2015 ont successivement rendu obligatoire la
mise en place d’une collecte sélective en vue de la valorisation des déchets.

Elles ont fixé des seuils limite pour les producteurs de déchets.

Depuis 2016, les producteurs qui émettent plus de 10 tonnes de biodéchets par an sont dans l’obligation d’effectuer un tri à la source et d’assurer leur envoi en valorisation. En 2023, le tri à la source devra être généralisé, on parlera alors d’une obligation de tri applicable à tous, y compris aux ménages.

Le compostage et la méthanisation ont été identifiés comme seules filières capables de prendre en charge la valorisation de ces matières.

 

Pourquoi la Communauté de communes a financé des composteurs ? 

Cette première solution de tri à la source consiste à développer le compostage domestique en déposant dans son équipement individuel :

Ses déchets de cuisine : épluchures de fruits et légumes, thé en vrac, pain, marc de café et filtres, plantes vertes et sous certaines conditions : les coquilles d’œufs, de noix, de noisettes, la sciure et les copeaux de bois, les cendres de bois, les essuie-tout et les journaux...
Ses déchets du jardin : tontes de gazon, paille, fleurs fanées ou coupées, feuilles mortes, végétaux aquatiques, écorces, plumes, déchets ordinaires du potager, du verger, du jardin et sous certaines conditions les mauvaises herbes, les tailles de haies dans un composteur.

  • Les bénéfices de la gestion de proximité :

La gestion de proximité permet tout d’abord de limiter la production de déchets à traiter par le service public et de réduire les coûts : cela signifie moins de camions de collecte de déchets sur les routes, donc moins de dépenses d’énergie pour leur transport, moins de mise en décharge, moins d’incinération de déchets alimentaires.

L’autre intérêt de cette gestion de proximité est de créer de la matière (du compost) qui permet de limiter les achats d’amendement organique. Le compost se présente comme un terreau qui peut être utilisé sur ses plantes de jardinage ou comme structurant sur le sol du jardin. 

Le processus de compostage réduit par trois les volumes des biodéchets. En effet, ces déchets sont très majoritairement constitués d’eau. Les quantités de compost produites restent généralement cohérentes avec les besoins des plantes domestiques.

 

Vite et pratique ?

consultez, téléchargez le Mémo Composteur ici 


 

Avec Le """Mulching""" !

Le 17 décembre 2020, le conseil communautaire a approuvé le PLPDMA avant enquête publique pour une durée de 6 ans

L'un des enjeux (axe 3 du programme) vise à éviter la production de déchets verts et à encourager la gestion de proximité des biodéchets.

Opération MULCHING, attribution jusqu'à 300 euros de subvention

Cette subvention doit permettre  aux particuliers de s'équiper pour réduire les déchets verts. Toutes les solutions de valorisation in situ des déchets verts des particuliers sont à privilégier (avant la collecte ou le dépôt en déchèterie).

En savoir + ? Dépôt de candidature ? Rendez-vous ici !